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Lettre aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon


Chers dirigistes,

Vous voulez "refaire le monde", réparer les injustices, accroître le bien-être de l'humanité, voilà de louables préoccupations. Mais pourquoi choisir le socialisme et le protectionnisme pour atteindre ces objectifs ?

Par Awkiku — Travail personnel, CC BY-SA 4.0,

Car si le monde est à refaire, depuis la révolution industrielle, c'est bien le capitalisme et l'économie de marché qui le refait. C'est l'organisation capitaliste qui tire de la misère et de la faim, les uns après les autres, les pays qui adoptent ce système, ou plutôt qui acceptent ce système, puisque jamais aucun homme d’État n'a prôné ou "décidé" de "passer au capitalisme".
Le capitalisme est l'ordre spontané qui naît de la reconnaissance par les gouvernements, de la liberté et de la propriété, ces deux droits de l'homme qui figurent en tête de notre constitution. La révolution capitaliste est donc une révolution sans révolutionnaire, ce qui vous désoriente, vous les dirigistes, qui ne pouvez imaginer qu'il n'y ait pas de "dessein humain" à l'ordre du monde.

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Les corporations, maîtrises et jurandes et la liberté du travail

Un saisissant chapitre de "La tyrannie collectiviste" d'Yves Guyot dont Gauche Libérale vous recommande chaudement la lecture. On n'a plus idée de ce qu'était le système économique mis à bas par la première révolution française. Les manuels d'histoire et d'économie de nos écoles préfèrent sensibiliser les élèves aux bienfaits de la "régulation" étatique.

Aujourd'hui le pouvoir socialo-gaulliste continue à règlementer à tour de bras en accusant le libre échange et les "dérégulations" d'être responsables de nos malheurs économiques.

Et pourtant l'histoire nous apprend que la réglementation à outrance c'était justement la méthode de l'ancien régime, celle qui empêchait tout développement, toute créativité, toute initiative.

Les dégâts considérables que produisent sur notre économie les protections, privilèges, subventions, passe-droits, oligopoles, concessions ou dégrèvements dont bénéficient de plus de plus de professions et de secteurs d'activité sont toujours difficile à prouver aux intéressés. Chacun n'y voit que ses avantages immédiats sans bien mesurer les dommages indirects qu'il subit.

Le tableau dressé par Yves Guyot devrait peut être leur ouvrir les yeux.

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