Mot-clé - Economie

Fil des billets - Fil des commentaires

Interdire l'éclairage nocturne (qui se voit) est un non-sens économique (qui ne se voit pas).

Photo licence cc par Osbern - Paysage désormais interdit, le soleil n'est pas couché.


Depuis le 1er juillet 2013 une nouvelle loi vient réglementer les éclairages nocturnes des bâtiments  et des bureaux. Promulguée dans une indifférence générale - une loi de plus qu'est-ce que ça peut bien faire ? -  la nouvelle réglementation se fixe deux objectifs : diminuer les "nuisances" lumineuses et réaliser des économies d'énergie.
Il s'agit en gros d'interdire d'éclairer des bureaux, des locaux commerciaux lorsqu'ils sont inoccupés et des façades de bâtiments la nuit "pour rien" (suivant l'expression employée par l'ex-ministre de l'écologie et de l'énergie, Delphine Batho). Pour l'instant, l'éclairage public n'est pas concerné.

Lire la suite

L'économie de la révolution française ou pourquoi la révolution des Droits de l'homme a-t-elle débouché sur la Terreur ?

Paru en 1986 l'économie de la révolution française a été réédité par les Belles Lettres en 2007.  C'est un ouvrage tout à fait remarquable, un des seuls livres d'histoire qui rend compréhensible et cohérente la succession de crises et de coups de théâtre qui ont fait la révolution française.

Alors que les récits évènementiels de la révolution française sont.quasi incompréhensibles tant ils font appel à l'anecdote (notamment les manuels scolaires), ici les décisions prises par l'assemblée révolutionnaire s'ordonnent logiquement et tragiquement à la lumière des graves erreurs économiques qu'elle commet à ses débuts. Complètement négligée par la plupart des historiens (Michelet n'y consacre pas une page) F. Aftalion montre comment l'émission des assignats a entrainé le pouvoir dans un dirigisme économique exactement contraire aux principes de 1789. Il montre aussi que les économistes de l'époque possédaient les connaissances théoriques qui invalidaient la solution facile du papier monnaie. Il explique de façon brillante comment la terreur naquit "naturellement" de la fuite en avant vers toujours plus de dirigisme économique, jusqu'à l'instauration du "maximum" (fixation des prix) qui devait provoquer la chute de la production, une famine épouvantable et des millions de morts.

Lire la suite

Haut de page