A Lourdes comme chacun sait, se produisent des guérisons miraculeuses. Cette
cité accueille donc en moyenne cinq millions de visiteurs par an dont soixante
mille malades et grabataires. Le seul "domaine de la grotte" (où ont lieu les
guérisons) a un budget de dix huit millions d'euros et emploie près de
trois cents permanents et deux cents saisonniers.
Cette vaste entreprise catholique n'est accusée ni "d'exercice illégal de la
médecine", ni "d'abus de faiblesse" et pas plus "d'escroquerie en bande
organisée".
Dans le même temps, la scientologie est attaquée en justice parce qu'elle
propose son "électromètre" que le juge Jean-Christophe Hullin lui
reproche de vendre avec, je cite : "des marges bénéficiaires nettes de l’ordre
de 75%".
Dans le cas de la propagation du virus du SIDA en Afrique, le silence du
Vatican sur les moyens de s'en protéger fait dire à certains que l'Église est
coupable de "non assistance à personne en danger" à une échelle planétaire,
voire de "mise en danger d'autrui" puisque, non contents du simple silence,
certains évêques facétieux ont organisé des autodafés de préservatifs.
L'Église n'a pas été inquiétée pour ces terribles accusations.
Le Coran, qui se présente comme une loi immuable et supérieure, à laquelle tout
musulman doit obéir, contient des affirmations et des injonctions sur les
femmes, les juifs, les apostats ou les athées, qui vont à l'encontre de
tellement d'articles du code pénal qu'il serait fastidieux des les citer.
Une jeune religion qui publierait un texte sur les mêmes thèmes serait tout
simplement dissoute et ses dirigeants condamnés à de lourdes peines.
On le voit bien, la distinction entre sectes et religions a une
fonction juridique très précise dans notre pays. Elle permet au
législateur d'exercer toutes les rigueurs de la loi à l'encontre des religions
classées en "sectes" tout en évitant de poursuivre les grandes religions pour
des faits semblables.
Les religions n'échappent en effet pas au régime de non-droit et de privilèges
qui est le fondement de l'ordre socialo-gaulliste depuis cinquante ans. Dans
les domaines, sociaux, économiques, culturels ou religieux, l'établissement de
passe-droits, d'exceptions et de "catégories" sert de méthode quasi
systématique à l'élaboration du droit positif : opposition entre public et
privé, entre sectes et religions, entre culture et commerce, interdictions et
autorisations, taxes et subventions.
Jean Michel Roulet président de la Miviludes (Mission interministérielle de
vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) a beau s'exclamer "La
France est un État de droit qui dispose d’outils juridiques, qu’elle entend
mettre en œuvre pour lutter contre les sectes", la vérité est exactement
contraire : la France est un État de passe-droits qui permet aux
religions traditionnelles de s'affranchir du droit pénal qui est appliqué aux
religions minoritaires.
Bien entendu, la raison invoquée officiellement pour discriminer les religions
est toute autre. Selon les pouvoirs publics il s'agirait de protéger
le public. Ce prétexte permet à plusieurs associations grassement
subventionnées de s'adonner aux joies du flicage et de la délation religieuse
exclusivement concentrés sur les cultes minoritaires.
Les fameux “dix dangers pour l’individu et la collectivité qui doivent
permettre d’identifier une secte” peuvent s'appliquer à de multiples
activités sans rapport avec les religions, comme les clubs de supporters de
foot ou les vendeurs de cuisines. Le rapport parlementaire qui les présente est
d'ailleurs un monument de bêtise et d'inculture.
A noter que les Talibans ne sont pas considérés comme une secte par cette
nouvelle inquisition pseudo laïque ce qui en dit long sur sa supposée fonction
de protection du public.
Cela veut-il dire que les périls prêtés aux sectes n'existent pas ? Non, bien
sûr, Il existe effectivement des dangers à fréquenter certaines sectes comme il
existe des dangers à obéir à la lettre à certaines religions traditionnelles.
Mais il existe aussi des dizaines de périls comparables à ceux d'une secte qui
peuvent provoquer des addictions, une perte de contrôle de soi et le lessivage
de ses économies : le poker, la bourse, les jeux vidéos, le sport de haut
niveau, la politique, etc.
Le point de vue développé ici, j'espère qu'on l'aura compris, n'est pas une
attaque contre les grandes religions (ces religions familiales dans
lesquelles on nait), même s'il égratigne certaines de leurs pratiques ou
de leurs textes fondateurs. La religion catholique est, dans son ensemble,
parfaitement honorable et son message rythme pacifiquement la vie de centaines
de millions d'individus qui y trouvent un équilibre et une aide
spirituelle.
Ce qui est dénoncé ici c'est la discrimination, c'est à dire la non
application de la Règle de la Loi (rule of law).
Lorsque l'Etat souhaite appliquer des lois à certains (les sectes) mais qu'il
ne peut pas les appliquer à d'autres (les religions statutaires) sans
causer de grands désordres et de grands ressentiments, c'est qu'il y a un
vrai problème de fond. La loi doit être la même pour tous ou ne pas
exister. La discrimination n'est pas une méthode de gouvernement
acceptable.
Pour sortir de l'impasse actuelle il faut adopter deux démarches démocratiques
et objectives.
- Si une loi ne peut manifestement pas être appliquée à une religion
statutaire, elle ne doit pas être appliquée à une religion
minoritaire. Il faut donc abandonner ou adoucir toutes les sanctions que l'on
n'est pas prêt à infliger aux grandes religions. A cet égard on peut
se poser la question de la pertinence des concepts "d'exercice illégal de la
médecine" ou de "non assistance à personne en danger" (vaste sujet).
- Il faut adopter une attitude plus ferme à l'égard de toutes les
religions qui enfreignent des lois que l'on juge valides et
universelles. Aucune religion ne doit échapper aux rigueurs de ces Lois,
quels que soient son ancienneté et le nombre de ses fidèles.
Le pape et la scientologie
L'Église de scientologie a été renvoyée lundi 8 septembre par un juge parisien devant le tribunal correctionnel de Paris pour "escroquerie en bande organisée, extorsion, et exercice illégal de la médecine".
Peu de temps après, la visite de Benoît XVI à Paris puis à Lourdes a provoqué les traditionnels désordres que les pouvoirs publics et la chrétienté réunis ont décidés de ne pas qualifier de "troubles à l'ordre public" : gigantesques embouteillages, transports en commun saturés, paralysie partielle de la capitale, frénésie des fidèles, mouvements de foule, État et collectivités locales mobilisés, argent public englouti.
Ces deux évènements mettent en relief la différence de traitement que notre pays a décidé d'appliquer entre les religions officielles et les religions minoritaires opportunément qualifiées de "sectes".
1 De LOmiG -
salut,
il me semble qu'un élément discriminant entre les religions et les sectes est la "liberté d'apostasie" ou la liberté pour les membres de quitter cette religion. Dans une secte on n'est pas libre de partir ; dans une religion oui.
L'islam est une secte, au contraire du christianisme. Il me semble que la scientologie est sur la ligne justement de démarcation ; et c'est ce que la justice a du trancher, non ?
Billet très intéressant, et question éminement passionnante !
2 De alcodu -
Le critère que tu évoques est un de ceux qui figure dans le rapport parlementaire sur les sectes, mais il n'est pas pertinent. Classer l'Islam en "secte" n'est pas réaliste. D'ailleurs le rapport parlementaire ne classe pas l'islam en secte or, tu as raison sur ce point, l'Islam est une religion qui tolère très mal qu'on la quitte.
Quel est donc le critère de classification des sectes ?
On peut bien sûr choisir une définition arbitraire, mais il vaut mieux s'en tenir à ce qui était généralement admis par les sciences humaines avant que nos chers parlementaires y mettent leur grain de sel.
Une religion statutaire ou généraliste est une religion dans laquelle on nait (sauf exception). C'est donc une religion qu'on ne choisit pas. Ce type de religion rythme tous les grands moment de la vie (naissance, mariage, décès) par des cérémonies adaptées.
Une secte est une religion à laquelle on adhère au cours de sa vie. On ne nait pas dans une secte (sauf exception).
Cette typologie, simple et limpide est beaucoup plus à même d'expliquer le comportement de ces deux groupes religieux que les élucubrations de nos parlementaires incultes.
Cette définition explique notamment pourquoi les sectes vont avoir plus tendance que les religions statutaires à élaborer des méthodes de recrutement et de financement "musclées". Les religions statutaires bénéficient d'un très grand nombre de fidèles et d'un renouvellement automatique de leur membres au fil des générations. Elles ont donc moins besoin de se montrer contraignantes sur leur financement ou sur leur recrutement. Les sectes doivent recruter, c'est la condition de leur survie.
Les sectes ont donc deux options à long terme, soit la disparition, soit la transformation en religion généraliste.
Lorsque les enfants des membres d'une secte se mettent à adopter "naturellement" la religion de leurs parents et que cette forme de recrutement devient majoritaire, la secte devient une religion statutaire.
C'est le cas des chrétiens et des musulmans qui, quelques générations après leur création, sont passés du statut de sectes à celui de religions statutaires.
3 De LOmiG -
Je suis d'accord avec une partie de tes arguments, et je vois bien la différence que tu fais entre secte et religions. Néanmoins, cela ne ma parait pas suffisant. Imagine que ton critère soit : "un mouvement auquel beaucoup de gens se convertissent au cours de leur vie est une secte", c'est quoi beaucoup ?
Car il y a beaucoup de conversions, forcées ou non, à l'Islam.
Par ailleurs, le fait d'être libre ou non de sortir d'un mouvement quelconque me semble être un critère que l'on ne peut pas laisser de côté. C'est une ligne de démarcation entre des mouvements qui respectent la liberté de choix, et ceux qui ne la respectent pas. non ?
4 De thomas -
Bonjour,
Il faudrait renommer votre site en "Gauchisme Libérale".
Merci d'avance.
5 De alcodu -
Je ne savais pas que réclamer la liberté de culte pouvait être interprété comme du "gauchisme". On en apprend tous les jours.
6 De Mateo -
Pas facile d'être libéral: nous sommes traités de "gauchos" par les fachos et de "fachos" par les gauchos… :D
Va leur faire comprendre que le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche…
7 De thomas -
Indifférencier les religions à les sectes, c'est un raisonnement tout ce qu'il y a de plus gauchiste. Sans oublier l'étalage d'ignorance dans vos exemples.
Nul besoin d'être facho pour vous le remarquer.
Le libéralisme n'est ni à droite, ni à gauche... ce qui explique surtout qu'il soit nul part intellectuellement en France. Mais ce n'est pas non plus en singeant le PS que vous trouverez un créneau porteur.
8 De alcodu -
Je vais essayer d'être pédagogue Thomas.
Vous dites : "Indifférencier les religions et les sectes, c'est un raisonnement tout ce qu'il y a de plus gauchiste.". Je crois que vous vous trompez. Le rôle de l'Etat laïque c'est d'indifférencier toutes les religions majoritaires et minoritaires au regard de la Loi et notamment du droit pénal. Mais le rôle de cet Etat laïque est également de permettre la liberté de culte. Toutes les croyances sont protégées par la DDH qui figure en préambule de notre constitution (et qui est un manifeste libéral).
La position gauchiste elle, consiste à indifférencier les religions et les sectes dans un même dénigrement. Elle consiste à affirmer que les religions et les sectes c'est de la foutaise, et que la position officielle de l'Etat doit être de leur couper les vivres et de leur mettre un maximum de bâtons dans les roues. C'est une position dirigiste et intolérante qui n'a rien à voir avec la position libérale.
Enfin je ne vois pas en quoi la position exprimée "singe le PS", puisque le PS est un fervent défenseur de la discrimination religieuse entre religions statutaires et sectes. Les députés PS ont d'ailleurs voté comme un seul homme toutes les lois de l'apartheid religieux français.
Votre position est donc beaucoup plus proche du PS que celle des libéraux.
9 De thomas -
Merci de votre pédagogie, c'est on-ne-peut-plus clair : une secte est seulement une religion minoritaire. Mais ce n'est pas du tout pour dénigrer, c'est vrai.
10 De alcodu -
Je n'ai jamais dit qu'un secte était seulement une religion minoritaire (voir réponse n°2).
Mais oui Thomas, une secte est évidemment une religion comme une autre AUX YEUX DE L'ETAT. Et TOUTES les infractions pénales commises par TOUTES les religions doivent être traitées de la même manière PAR L'ETAT.
Vous confondez votre vision personnelle en tant que croyant et membre d'une religion que vous défendez, aimez et respectez, avec la position que doit avoir l'Etat. C'est typiquement dirigiste. Cela s'appelle la dictature de la majorité. Cela fait partie intégrante de la mentalité socialo-gaulliste.
Que ce soit du dirigisme religieux (cléricalisme) ou du dirigisme athée (tel celui prôné par les communistes), c'est en opposition avec les idées libérales.
11 De thomas -
Merci de faire ma petite sociologie, mais jusqu'à preuve du contraire vous ne savez rien de moi. Quant au Gaullisme, par définition, il est mort avec De Gaulle. J'ai peine à voir le rapport, restez-en à facho c'est plus commode j'imagine.
Donc au fond vous n'êtes pas en désaccord avec la laïcité d'Etat, vous trouvez seulement que ça ne va pas assez loin. Permettez-moi de jouer également à votre petit jeu : cela ne fait-il pas partie intégrante de la mentalité libéralo-jacobine ?
12 De Mateo -
Alala ces conservateurs… Ils ont toujours autant de mal à comprendre que ce n'est pas à l'État d'imposer leur morale. Toujours autant de mal à comprendre que l'État ne doit pas juger les valeurs morales des individus (tant qu'elles ne portent pas atteinte au droit naturel d'autrui). Toujours autant de mal à comprendre le concept pourtant simple d'égalité en droits.
Ce qui me confirme une fois de plus que contrairement à ce que pensent certains libéraux, les conservateurs ne sont pas plus proches des libéraux que les socialistes…
Ces libéraux, quels décadents! Y'a plus d'valeurs ma p'tite dame, mais heureusement notre grand chef va remettre de l'ordre dans tout ça, j'vous l'dis moi!
PS: merci Thomas, pour la blague "Quant au Gaullisme, par définition, il est mort avec De Gaulle", je ne la connaissais pas, faudra que je la ressorte.
13 De alcodu -
Merci mateo - rien à ajouter
Quand au "libéralo-jacobinisme"... les bras m'en tombent.
Les libéraux ont toujours combattu les jacobins.
La révolution française libérale c'est la première, celle de la DDH de 1789.
Révisez votre histoire avant d'écrire de pareilles contre-vérités.
14 De thomas -
Tout ça pour ne pas répondre à ma remarque. Le problème pour vous c'est une mauvais compréhension du domaine d'application de la laïcité (d'état, donc). Ce qui s'applique aux sectes doit également s'appliquer aux religions. Nonobstant les différences qu'il peut y avoir. D'ailleurs ça ne regarde personne, puisque ce sont des questions morales et la morale et le libéralisme, ça fait deux, c'est ça ?
Et enfin, ouf, après facho, socialo-gaulliste, me voilà estampillé conservateur. C'est plus général, il y a moins de risque de se tromper. C'est vrai également que le libéralisme n'est ni à droite, ni à gauche... ôtez-moi d'un doute : vous vous réclamez pourtant de la gauche libérale, non ? A moins que ce soit seulement pour briller en soirée.
Enfin libéralo-jacobin c'est toujours une combinaison plus crédible que socialo-gaulliste. Jule Ferry était bien dans le parti libéral de l'époque, non ?
15 De alcodu -
Effectivement, gouverner au nom d'une morale (la sienne, donc La Bonne bien sûr) est très dangereux et source de catastrophes.
Vous n'avez jamais lu sous ma plume que le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche. Personnellement, même si je comprends cette expression, je la trouve déconnectée de la réalité à savoir qu'à l'assemblée, il faut bien s'asseoir à droite ou à gauche, c'est à dire que, pour y entrer, il faut chasser les socialistes ou les UMP.
GL s'attache à chasser les socialistes. Donc évidemment à séduire leurs électeurs.
De nombreux autres groupes libéraux croient qu'il est plus facile de séduire les électeurs conservateurs. L'histoire nous apprend pourtant que ce n'est pas si évident.
Le libéralisme et le jacobinisme sont diamétralement opposés et même ennemis.
Les socialistes et les gaullistes ont beaucoup de choses en commun. Même rôle central de l'Etat, même manière dirigiste et clientéliste de piloter l'économie.
Il n'y a que la clientèle qu'ils adressent qui les différencient.
En ce qui concerne Jules Ferry, il est bien considéré comme libéral, c'est un anticlérical et non un antireligieux. Il a toujours été modéré sur ce sujet.
16 De Mateo -
Oui, le libéralisme en lui-même n'est ni de droite ni de gauche, en ce sens que l'axe droite-gauche ne permet pas de situer la philosophie libérale.
Après il y a des libéraux qui se disent plutôt à gauche, comme alcodu, et d'autres plutôt à droite (ils sont plus nombreux je pense).
Personnellement, même si autrefois je pouvais dire "je suis plutôt de droite", aujourd'hui j'en suis bien incapable.
«A part la droite, il n'y a rien que je déteste plus au monde que la gauche» comme disait Desproges. Ou plutôt l'inverse dans mon cas
PS: à l'Assemblée, on peut aussi s'asseoir devant ou derrière Est-ce pour autant qu'on doit classer l'orientation politique de ceux qui y siège selon l'axe devant-derrière? J'imagine que ça n'a pas été fait afin d'éviter les blagues graveleuses qui n'auraient pas manqué d'émerger :D
17 De alcodu -
Merci Mateo pour la phrase de Desproges; je vais en user et peut être en abuser.
18 De Mateo -
Petite correction: la citation exacte est: «À part la droite, il n’y a rien au monde que je méprise autant que la gauche.»
La suite est excellente aussi:
«Et puis d'abord quelle gauche ? La gauche gluante d'humanisme sirupeux des eunuques à la rose ?
Quelle droite ? La droite du fumier où la rose est éclose ?
Non mais quelle gauche ? Vous prêteriez votre peigne à Marchais. Notez que Marchais, je ne l'accable pas... c'est un homme qui s'est fait tout seul malgré une inculture et une pauvreté d'esprit qu'on ne rencontre plus guère que chez les animateurs de radio libre... un homme qui a fait une carrière politique remarquable en restant persuadé toute sa vie que Marceau, Berthier et Périphérique étaient des maréchaux d'empire.
Soyons pas anti-communistes primaires, camarades... chers amis, pardon ! D'autant qu'il suffit de lire une seule fois Karl Marx pour devenir aussitôt anti-communiste secondaire. Ouais, je sais pas si vous avez lu le Kapital mais c'est emmerdant... oui, écoutez le Kapital, c'est comme l'annuaire, on tourne trois pages et on décroche.
Mais comprenons nous bien, je ne prêterais pas mon peigne à Marchais mais je ne donnerais pas non plus mes poux à Le Pen... il serait capable de les torturer ce con... cet homme n'est pas humain... je suis sûr qu'il y a plus d'humanité dans l'oeil d'un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son oeil.»
19 De République -
Si vous souhaitez vous faire une opinion sur cette sectes criminelle qu'est 'l'Eglise de scientologie", allez sur ce site : vampiri-sectes
20 De soludoki -
Entièrement d'accord mais il y a tout de même un parti pris dans ce texte ! pourquoi parler de religion minoritaire plutôt que de sectes majoritaires ?
Pour moi le libéralisme c'est certes laisser à chaque être humain la liberté de choisir mais aussi la capacité de conserver cette liberté !
Or , vu le fonctionnement du cerveau celui ci peut facilement du fait des mécanismes fortement réactionnés positivement, qui habituellemnt lui confèrent sa capacité d'apprendre, priver l'humain qui le porte de son libre-arbitre !
Certes je me méfie de l'état quant à sa neutralité et sa prétention à protèger de façon désinteressée le public, mais il faut alors proposer un mécanisme qui au moins mette chacun en garde, en lui fournissant des outils intellectuels et le placer plusieurs fois dans sa jeunesse en ¨réflexion ¨ par rapport à ce type de choix, plus risqué que d'autres !
Qui ? Comment ?
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