Comparaison entre les effets du protectionnisme (Etatisme) et de la spéculation (marché libre) dans la crise des matières premières agricoles
Circonstances :
- des facteurs extérieurs (nouveaux marchés émergents - biocarburants)
provoquent une augmentation de la demande
- des facteurs extérieurs (conditions climatiques) provoquent
des récoltes moins bonnes.
Cas du protectionnisme (situation actuelle) = Les acheteurs
intermédiaires bloquent le prix du blé ou du riz (achètent les récoltes à prix
fixe convenu d'avance).
Conséquences :
- Les producteurs, ne sont pas encouragés à produire plus (prix
bloqués)..
- La pénurie n'est pas ou mal corrigée.
- Le marché non réglementé (seulement 5 à 7% du marché mondial dans le cas du
riz) est soumis à la spéculation.
- Les protectionnistes accusent la spéculation d'être la cause de la
crise.
- Ils peuvent ainsi augmenter leur contrôles et leur pouvoir.
- La crise s'installe.
Cas du libre marché = le prix
du blé et du riz est libre et la spéculation est autorisée.
Conséquences :
- Les prix augmentent sous l'effet de la pénurie.
- Les producteurs peuvent augmenter leurs prix ou spéculer (conserver leur
récoltes dans l'espoir de les vendre à meilleur prix)
- Le marché est attractif et attire de nouveaux producteurs
- La production augmente.
- Les prix baissent.
- La crise disparaît.
Dans le cas de la crise
immobilière, plus complexe, il semble bien que l'une des causes
fondamentale de la crise soit la pénurie mondiale de logement provoquée par les
politiques protectionnistes des Etats et collectivités en
matière de droit du sol.
Tandis que les habitants des pays pauvres ont les plus grandes difficultés pour
obtenir des titres de propriété valides de la part de leurs administrations
incompétentes et corrompues, ceux des pays riches ne peuvent plus obtenir le
droit de construire en périphérie des villes. L'extension des urbanisations est
bloquée dans de nombreux pays développés, ce qui provoque une envolée des prix
et un recours massif au crédit avec les conséquences que l'on connait.
1 De Le Champ Libre -
Salut Alain,
Pour ce qui est de" la crise du logement", je ne sais pas quelle est la part du "droit du sol" (de l'attribution des permis de construire) dans la difficulté que les français ont à se loger (je n'ai pas encore lu le livre de Vincent Bénard)
Ce que je sais, c'est que l'Etat prend chaque mois la moitié du salaire de chaque français en impôts et en charges sociales.
Si on réformait enfin l'Etat (promotion au mérite pour commencer), on pourrait ensuite baisser les impôts et les charges, le salaire des français augmenterait d'autant, ils auraient ainsi moins de mal à se loger.
Il n'est pas inutile de le rappeler à mon avis.
2 De oaz -
Sur l'immobilier, il y a probablement un faisceau de causes très variées. Il n'est pas aisé de connaitre l'influence des unes et des autres.
En plus du droit du sol et du niveau de revenu, on peut citer tout un paquet de dysfonctionnements financiers :
- les niches fiscales sur l'investissement immobilier (lois besson, de robien, borloo, etc.) qui profitent avant tout aux intermédiaires (promoteurs principalement)
- les subventions (allocation logement) qui déséquilibrent le marché
- les taux de crédit artificiellement baissés au ras des paquerettes avec des rendements qui n'intéresseraient aucun investisseur privé
- ....
3 De Le Champ Libre -
Oui. Il faudrait également ajouter toute la règlementation du secteur (en plus du droit du sol).
Mais répéter aux français (qui l'ignorent pour la plupart) que l'Etat leur prend la moitié de leur salaire est plus parlant pour eux à mon avis. Quand ils auront conscience de cela, les choses pourront commencer à changer.
Sinon, il faudrait faire un parallèle entre la propagande soviétique du début du 20ème et les couv de Marianne. Il y aurait moyen de rigoler.
4 De Alllllllbur -
Le top c'est que la semaine dernière, en couv de marianne, il y avait un jolie troupeau de moutons avec un titre en rapport avec la pensée unique ...
Ils sont en plein dedans ...