Il est vrai qu'avec Marianne nous sommes un peu habitués à l'étalage de la
mauvaise foi, mais là on se demande vraiment si on ne rêve pas.
L’État a donc distribué de l'argent n'importe comment pour essayer de favoriser
quelques grandes entreprises au détriment de toutes les autres (c'est à dire
celles qui n'ont pas touché d'aides, mais qui ont payé des impôts pour que les
premières puissent toucher ces subventions).
Cette démarche de corruption active (par définition légale puisque venant de
l’État) a lamentablement échoué.
Qui sont les coupables désignés à la vindicte populaire par
Marianne ?
Ce sont les bénéficiaires de ces aides,
distribuées tout à fait légalement par la puissance
publique.
Les corrupteurs, n'y sont pour rien. Leur lamentable échec est
imputable aux patrons.
GL propose une modification, somme toute, légère, de la une de
Marianne :
Je crois qu'il aurait fallu changer aussi l' "Appel citoyen contre Leclerc
et les autres" en "Appel citoyen contre les lois Galland et autres"...
et puis aussi "Ecole : arrêtez de tirer sur l'impôt et la liberté des parents
!"
Les aides aux entreprises ne sont que la tentative de correction des méfaits
de l'interventionnisme de l'Etat dans l'économie. Le politique crée des règles
et contraintes lourdes d'effets pervers et s'efforce ensuite d'éteindre
l'incendie qu'il a lui-même allumé. Sans ces aides, les entreprises concernées,
conditionnées par ces "afflux sanguins", auraient certainement disparu ou fui
pour nombre d'entre elles. Ces aides sont une perfusion. Comme à l'hôpital, si
vous débranchez la pompe (à fric, en l'occurrence), le soigné s'éteint. Le
politique a tout à poursuivre ce jeu d'échec(s) : il cultive un clientélisme
électoraliste et il (se) justifie son utilité. A quand une classe politique qui
agit en négatif, par soustraction ?
L'Etat n'est pas la solution, l'Etat est souvent le problème.
J'ajoute que s'il faut "rendre l'argent", comme le veut Marianne, alors il
faudra aussi rendre les 35h, les RTT, bref une partie de l'arsenal de la glande
bidouillé au profit (si je puis utiliser ce terme) des cigales.
Dans ce cas, je suis prêt à partager l'avis de Marianne (une fois n'est pas
coutume).
Dans un sens, ils n'ont pas forcément tort. Mais c'est vrai qu'il y a qqc
d'halucinants dans notre pays, toutes ces petites entreprises criblées d'impôts
par le fisc, tout ces courageux entrepreneurs qui en chient, et à côté de ça,
on balance des subventions à tout va aux grandes entrprises... y qd même un
souci dans notre pays, non?
1 De Le Champ Libre -
"avec Marianne, nous sommes un peu habitués à l'étalage de la mauvaise foi"
Quel doux euphémisme.
2 De Landry -
Je crois qu'il aurait fallu changer aussi l' "Appel citoyen contre Leclerc et les autres" en "Appel citoyen contre les lois Galland et autres"...
et puis aussi "Ecole : arrêtez de tirer sur l'impôt et la liberté des parents !"
3 De Archilibéral -
Les aides aux entreprises ne sont que la tentative de correction des méfaits de l'interventionnisme de l'Etat dans l'économie. Le politique crée des règles et contraintes lourdes d'effets pervers et s'efforce ensuite d'éteindre l'incendie qu'il a lui-même allumé. Sans ces aides, les entreprises concernées, conditionnées par ces "afflux sanguins", auraient certainement disparu ou fui pour nombre d'entre elles. Ces aides sont une perfusion. Comme à l'hôpital, si vous débranchez la pompe (à fric, en l'occurrence), le soigné s'éteint. Le politique a tout à poursuivre ce jeu d'échec(s) : il cultive un clientélisme électoraliste et il (se) justifie son utilité. A quand une classe politique qui agit en négatif, par soustraction ?
L'Etat n'est pas la solution, l'Etat est souvent le problème.
4 De Archilibéral -
J'ajoute que s'il faut "rendre l'argent", comme le veut Marianne, alors il faudra aussi rendre les 35h, les RTT, bref une partie de l'arsenal de la glande bidouillé au profit (si je puis utiliser ce terme) des cigales.
Dans ce cas, je suis prêt à partager l'avis de Marianne (une fois n'est pas coutume).
5 De Timothée -
Dans un sens, ils n'ont pas forcément tort. Mais c'est vrai qu'il y a qqc d'halucinants dans notre pays, toutes ces petites entreprises criblées d'impôts par le fisc, tout ces courageux entrepreneurs qui en chient, et à côté de ça, on balance des subventions à tout va aux grandes entrprises... y qd même un souci dans notre pays, non?