Parmi l'avalanche des propositions des candidats soumis à l'influence du
lobby écolo et du grand gourou Nicolas Hulot j'ai relevé cette promesse de
Nicolas Sarkozy :
"Je suis pour le développement durable.
...
Je baisserai les prix des (...) produits bio, grâce à l’application d’un
taux de TVA réduit."
NS
Or une récente étude parue dans "The economist" (janvier 2007) montre que
manger Bio n'améliore pas forcément la santé de la planète.
Penser que l'on fait un geste pour la planète
en achetant "Bio" ou des produits du commerce équitable est une idée largement
répandue. Or l'agriculture est par définition une activité contre-nature. Une
grande partie de la déforestation de la planète est due à l'agriculture, et ce
depuis les origines de l'humanité.
Les techniques de production intensives, tant décriées par les écologistes ont
permis, à partir des années 1960 de tripler les quantités de céréales produites
sans augmenter la surface cultivée.
Si l'agriculture biologique telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui se
généralisait, il faudrait tripler les surfaces cultivées pour obtenir la même
quantité de nourriture ce qui provoquerait une déforestation massive et
accessoirement une utilisation accrue des machines agricoles.
C'est cette politique d'incitation à la déforestation que la clique des
chiraquiens alter-mondialistes a réussi à intégrer au programme de NS. Brillant
... et instructif sur la capacité de l'intéressé à réfléchir et à se faire
conseiller.
Une autre idée largement répandue chez les écolos-alter-mondialistes c'est
qu'une production locale, au plus près du consommateur, permet de réduire les
trajets et donc qu'elle pollue moins. Nouvelle erreur car l'étude nous apprend
que statistiquement les consommateurs habitent plus près d'un supermarché que
d'un champ de blé ou d'un maraîcher. Le regroupement des marchandises vers un
point et la redistribution avec de petits trajets est plus économe en transport
que l'approvisionnement direct chez les producteurs qui impliquerait une
multitude de trajets plus longs.
Là encore le marché fait mieux les choses que le dirigisme ou les bonnes
intentions.