Les principaux conflits religieux planétaires et notamment ceux du Moyen
Orient provoquent un regain de vigueur de l'ensemble des grandes religions.
L'islamisme et le terrorisme religieux favorisent tous les discours religieux,
qu'ils soient extrémistes ou modérés. Les grands perdants de cette situation
sont la laïcité en général et les athées qui voient leurs droits et leur espace
de liberté se restreindre dans tous les pays y compris la France.
La gauche française a complètement abandonné
son rôle critique vis à vis des religions et de leurs méfaits. Petit à petit,
insidieusement, les religions sont parvenues à reconquérir les domaines ou la
gauche radicale progressiste du début du siècle les avait délogées. L'école est
à nouveau investie par la religion. Les subventions d'état abondent aussi bien
pour les écoles privées religieuses que pour l'entretien de monuments et de
lieux de culte. Critiquer une religion passe désormais pour un acte incivil,
voire raciste.
Encore plus grave, sous couvert de lutte
anti-secte la société française a réussi le tour de force de dépénaliser les
éventuels crimes et délits des religions traditionnelles.
Diverses lois anti-athée ont été votées dans
l'indifférence générale. En 2002 la "réforme du droit pénal
visant à aggraver les peines punissant les
infractions à caractère raciste et à renforcer l'efficacité de la procédure
pénale"
s'est faite sans que le mot "athée" ait été
prononcé une seule fois à l'assemblée ! Cet ensemble de dispositions
incohérentes prises dans le but louable de lutter contre le racisme, est
parfaitement discriminatoire à l'encontre des athées puisque dorénavant le fait
de d'inscrire : "A bas les religions" sur une église ou une mosquée est puni
beaucoup plus sévèrement que si on tague : "A bas l'école" sur un collège ou un
lycée. Le mot athée ne figure d'ailleurs pas dans le code pénal français et
c'est l'expression "non religion", imprécise et inexacte qui y est
employée.
Dans ce contexte :
1) GL défend les principes fondamentaux de la
laïcité. C'est à dire la prééminence du droit séculier sur les droits ou
doctrines issus de croyances ou de religions. L'ensemble des règles du droit et
en particulier du droit pénal s'appliquent aux activités des religions qui
doivent s'y conformer.
GL réaffirme que les religions n'ont aucun
caractère sacré pour ceux qui n'y adhèrent pas. Que tout citoyen est libre de
critiquer une religion comme il est libre d'y adhérer.
GL défend la liberté de nier les croyances en
un ou des dieux. Tout citoyen à le droit de s'opposer par la pensée, les propos
et les écrits à toutes les activités résultant de croyances non
vérifiables.
GL rappelle que l'ensemble des textes,
monuments et objets divers appartenant aux différents cultes ne sont sacrés que
pour les membres de ces cultes et qu'ils ne sauraient être considérés comme
tels par ceux qui n'y adhèrent pas.
La confusion volontairement entretenue par les
lobbies religieux entre racisme et militantisme laïque doit être soigneusement
dénoncée en évitant les pièges tendus et en ne faisant pas le jeu de l’extrême
droite raciste et xénophobe. S’opposer à la religion juive n’est évidemment pas
de l’antisémistisme. Il n’est pas question, sous prétexte que les antisémites
assimilent les juifs à une race, d’interdire la critique de la religion juive.
De même critiquer le Coran ou la religion musulmanne ne peut être considéré
comme du racisme anti-arabe.
2) GL est très attaché à l'esprit de
l'article premier de la Constitution qui
garanti « le respect de toutes les croyances et l'égalité devant la loi sans
distinction d'origine, de race ou de religion
Les religions, sectes et les diverses
entreprises liées au surnaturel, à la voyance ou aux sciences ocultes ont le
droit de s'exprimer, de construire des temples, des lieux de culte, des écoles,
de publier des journaux, de recruter des adeptes, d’organiser des cérémonies
publiques.
1 De Patrick AUZAT-MAGNE -
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Traitement identique aux religions comme aux partis politiques.
Nous entendons souvent les médias aux soirs d'élections classer ainsi les résultats :
à ma droite, l'U.M.P. et
à ma gauche, le Parti Socialiste
et les autres mouvements de gauche sont nommés
«Extrême Gauche».
C'est à dire que si nous avons une autre façon de penser la Gauche, même si elle n'est pas extrême voire modérée, elle sera directement classée en «EXTREME GAUCHE».
Déjà que je considérais qu'il y avait sous l'étiquette R.P.R. des types de l'extrême droite ou ayant appartenus à ce courant de pensée. Des individus comme A. JUPPE, G. LONGUET, H. NOVELLI, etc. (des anciens du G.U.D.), et aujourd'hui, à l'U.M.P. , ils montrent enfin leur vrai visage... quant au Parti Socialiste, ce parti me semble plus près d'un centre droit ou centre gauche que réellement à gauche.
Bien sûr, la Constitution doit garantir toute croyance, mais elle ne doit pas se faire l'argument complice de manipulation des esprits, de la prévarication et de l'escroquerie en bandes organisées, quelque soit le nom utilisé Scientologie ou autre.
Depuis une vingtaine d'années, nous voyons notre société glisser vers une société de type américanisée : la mal-bouffe, la ghettoïsation de la société, le pilonnage quotidien de mots anglais dans notre langage courant dans les média, par les tenants du langage officiel, politiques et médiatiques, sans pour autant que ceux qui en abusent sachent correctement parler l'anglais, mais c'est tellement SNOB de donner l'air d'être un initié.
Un matin, j'ai même entendu, sur Europe 1, il y a quelques semaines, un type balancer son papier totalement incompréhensible qu'il a dû traduire en français quelques mots abscons.
Les français ne connaissent plus leur langue, et en plus ils parlent mal les autres langues.
Pour en revenir à ces propos.
Qu'est ce qu'un antisémite ?
Par réduction, l'antisémite est considéré comme un anti-juif.
En réalité, un sémite est autant arabe (habitant de la péninsule arabique) que juif...donc un antisémite est autant anti arabe qu'anti juif.
Maintenant, il y a la confusion entre anti Israélien et anti juif et anti sioniste.
Un sioniste est le résultat d'une idéologie nationaliste du début du vingtième siècle, prônant la création d'un état (anachronique) d'Israël dans un espace qu'il n'a jamais occupé historiquement... Le sioniste est obligé de composer son état par petit morceau car il ne peut pas envahir son espace vital d'un seul coup sans se voir critiquer d'impérialisme. Donc, il prend son temps pour éliminer les habitants d'origine d'un point d'eau pour dire que c'est le sien sans que personne dans le Communauté Internationale n'y trouve à redire.
Pour arriver à ses fins, le sioniste est obligé de commettre des crimes du même type que le nazi pour la conquête de son «espace vital».
Un israélien n'est pas nécessairement juif, il peut être arabe ou chrétien.
C'est le résultat historique depuis la chute de l'Empire Romain d'Orient en 1492 sous les coups de boutoir des Turcs. Les peuples étaient mixés avec les trois religions.
Il y a trop tendance, en France, de faire l'amalgame du terme Arabe avec les habitants du Maghreb. Tous les habitants du Maghreb ne descendent pas des arabes, mais aussi des Vandales (peuple germanique), des Romains, et des Africains, et il y même eu des Turcs à la période du pirate algérois Barberousse.
Nous devons rappeler qu'à l'époque du fameux Karl d'Heristal, plus connu sous le nom de Charles Martel, le Comte Eudes d'Aquitaine avait pour gendre un Sarrasin, qui fut son allié contre le gouverneur de Grenade, plus tard tué par le fameux maire du palais Charles Martel...qui d'ailleurs n'a pas arrêté les Arabes à Poitiers, car sa campagne a duré plus d'un an, après 732. Il massacra l'armée de renfort face à Béziers, puis assiégea la capitale sarrasine Narbonne.
Les légendes sont plus faciles à retenir.
Beaucoup de gens du Sud-Ouest sont des descendants des Sarrasins, légalement installés en Aquitaine.
A l'heure où j'écris ces lignes, PERSONNE n'a encore prouvé l'existence d'un DIEU : Zeus, Jupiter, Odin, Allah (qui au départ n'était qu'un dieu de seconde zone dans le panthéon Arabe), Yavhé, Râ, Osiris, Isis, etc.
L'espèce humaine n'existe sur Terre que depuis 1 million d'années. Nous les grands singes savants, nous avons inventé tous ces dieux en moins de 6000 ans, et depuis cette date nous massacrons les uns et les autres pour ces croyances à la noix.
Les dinosaures qui, eux, ont vécu 120 millions d'années ont par bonheur échappé à toutes ces conneries qui nous pourrissent la vie en permanence.
Le bon côté des choses, c'est que l'Espèce Humaine aura totalement disparu avant la fin prévue de la Terre dans 4 milliards d'années, et avec un peu de bol, nous prendrons sur la Terre un météore géo-croiseur qui nous éteindra comme le souffle, une bougie !
Patrick AUZAT-MAGNE
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2 De alcodu -
"Bien sûr, la Constitution doit garantir toute croyance, mais elle ne doit pas se faire l'argument complice de manipulation des esprits, de la prévarication et de l'escroquerie en bandes organisées, quelque soit le nom utilisé Scientologie ou autre."
L'escroquerie en bande organisée est punie par la loi. Inutile d'inventer un "délit d'appartenance à une secte". Mon article vise notamment à expliquer pourquoi ce type de délit fictif a été inventé par les hommes de l'Etat.
"Pour arriver à ses fins, le sioniste est obligé de commettre des crimes du même type que le nazi pour la conquête de son «espace vital»."
Vous devriez évitez ce genre d'ânerie P.A.M., elles disqualifient ce que vous auriez d'intéressant à nous communiquer.
3 De tetatutelle -
Intéressant ? Je te trouve conciliant !.........Pour moi les deux longues tirades de ce monsieur (l'autre étant celle sur le sujet écolo) se passent même de commentaire : il s'en prend de manière très franche aux libertés, c'est évident ! A voir seulement le genre d'objections (malbouffe, écologie, liberté religieuse et consorts.......), ça semble on ne peut plus clair !........
"Inutile d'inventer un "délit d'appartenance à une secte".
D'appartenance ? Ah bien certainement pas, chacun va où il veut s'il le fait librement, si "délit" il doit vraiment y avoir, il serait plutôt à assigner aux "recruteurs", et encore uniquement quand ils se livrent à "un vrai raccolage avec harcèlement, intimidation et menaces envers les plus faibles d'esprit et de caractère" ! En fait "même problème qu'en matière de prostitution" : de même qu'une fille qui s'est livrée à la prostitution "de son plein gré" n'a pas à être pénalisée, l'adepte volontaire d'une secte doit être laissé libre de sa pratique ! Et de même que le "patron de la Maison" est condamnable pour son recrutement de filles sérieuses par proxénétisme sur la voie publique , le gourou de la secte l'est pour ses recrutements arbitraires par le moyen de la manipulation ou (et) de la violence.