Les valeurs de la gauche : égalité des
chances, laïcité, solidarité et accès au travail sans le boulet de l'économie
et de la morale socialiste-communiste.
Une démocratie qui repose sur la liberté et
sur la tolérance. Une pratique politique dans laquelle on ne prétend pas
gouverner au nom de "Sa Morale", encore moins au nom de "La Morale", mais dans
laquelle on essaye de limiter, autant que faire se peut, la dictature de la
majorité.
Un état recentré sur ses fonctions les plus
essentielles. Un état fort et sûr, garant des libertés individuelles et capable
de faire appliquer la Loi sans faiblesse ni compromission.
La réforme en profondeur de notre société
pour, dans tous les domaines, aller vers une économie de marché, valoriser la
prise de responsabilité et le goût d'entreprendre.
Pourquoi la gauche serait-elle indéfiniment
prisonnière du modèle économique dit "socialiste" au sens large ? Les idées de
gauche : tolérance, progrès, solidarité, égalité des chances, laïcité doivent
elles rester "accrochées" à un modèle économique et social qui n'a jamais
fonctionné correctement, qui entraine inéluctablement la société vers
l’appauvrissement et la restriction des libertés individuelles, quand ce n'est
pas la misère les épurations politiques, la dictature puis le
totalitarisme?
Pourquoi la droite, dans le but louable de
défendre le dynamisme économique et la création de richesse devrait-elle
hériter de toutes les valeurs réactionnaires et passéistes qui y sont
traditionnellement associées : immobilisme culturel, rejet des immigrés,
affairisme, refus de partage du travail, rigidité des valeurs morales ?
GL défend des idées de gauche, progressistes
et modernes, applicables dans le cadre d'une éthique libérale et d'une économie
de marché.
Rien ne sert de se voiler la face. C'est bien
le modèle libéral qui est le plus efficace, qui se marie au mieux avec la
démocratie, qui génère le dynamisme économique et une amélioration des
conditions matérielles.
La droite libérale n'a jamais réussi à faire
prospérer le modèle libéral. La théorie libérale de droite, si éloignée des
conservatismes et si solide soit-elle, n'a pu dissiper le malentendu de "la loi
de la jungle" et du "chacun pour soi", que ses adversaires lui opposent à
tort.
Contrairement aux affirmations de la droite
libérale, ce modèle ne se régule pas toujours de lui-même. Pour éviter ses
dérives : enrichissement excessif de quelque uns au détriment des autres,
création de monopoles, ententes illicites, il faut des interventions
intelligentes et limitées mais fermes. L'état doit veiller au libre
fonctionnement des marchés. Il ne doit intervenir que pour briser les
monopoles, et pour s'assurer du libre accès de tous aux marchés (et non pas au
Marché).
Le "laissez faire" des libéraux classiques
doit être complété par la création artificielle de marchés destinés à résoudre
des problèmes de société. Le Marché ne résoudra pas seul les problèmes
d'environnement mais on peut résoudre les problèmes d'environnement avec une
mécanique apparentée au marché.
Au lieu de créer des monstres monolithiques et
étatiques pour affronter chaque problème (chômage, logement, intégration,
enseignement), il faut créer des marchés, au besoin aidés par l’État mais
ouvert à tous, entreprises, associations, individus, sans clientélisme ni
favoritisme.
Il est temps pour la gauche progressiste
d'admettre les erreurs du passé et d'arrêter de mentir par orgueil. L'étatisme,
le dirigisme, l'interventionnisme sont devenues des valeurs rétrogrades et
passéistes qui sont d'ailleurs largement partagées par la gauche et la
droite.
GL se veut le porte parole d'une gauche
honnête généreuse et dynamique. GL rejette la gauche revendicative devenue
synonyme d'immobilisme, de défense des avantages acquis de protectionnisme
économique et culturel.
1 De Bravo -
Si je peux te conseiller une lecture c'est celle des livres d'Yves Guyot, un libéral de gauche qui montre avec brio comment le libéralisme est la seule solution valable face au socialisme. Oui on peut être de gauche et libéral! Le libéralisme n'a pas de parti. Sinon Bastiat évidemment, élu à gauche, qui votait avec la gauche ou la droite selon les cas