Sortie d'une autobiographie de Jean Marie Cavada.
De la DDASS à la députation européenne, le pouvoir des médias. Ou, comment
la "marche du siècle" a servi de tremplin à un carriériste, aussi bon
producteur qu'exécrable journaliste.
Jean Marie Cavada est
probablement Le journaliste qui représente le mieux ce que la pensée unique
peut produire de plus inconsistant et de plus révulsant.
Persuadé d'être un "rebelle", il n'a pas une seule fois manqué d'enfoncer les
portes ouvertes du politiquement correct et de l'auto-satisfaction.
La marche du siècle, (le titre en dit long sur la vision historiciste de
son animateur-producteur) détient la palme d'or du platement consensuel.
Aller - toujours - dans le sens de l'opinion et savoir la flatter. Donner
l'impression de débats impartiaux tout en s'arrangeant pour - systématiquement
- ridiculiser ou couper la parole aux adversaires de la pensée unique. Poser
des questions soi-disant dérangeantes sans - jamais - écouter les réponses.
Prendre toujours un air inspiré et "profond" pour sortir d'énormes
platitudes.
Voilà l'image qui demeurera du Pire journaliste-producteur que les services
publics nous aient infligés - ce qui compte tenu de la médiocrité desdits
journalistes est un titre assez difficile à obtenir.