Les écologistes veulent offrir à nos enfants, aux générations futures, une
planète propre, non polluée. Ils se présentent comme des altruistes qui pensent
aux générations futures, contrairement à nos ainés et aux "politiques"
traditionnels qui ne pensent qu'à la croissance et aux profits.
Eux préparent l'avenir avec générosité tandis
que les libéraux et autres suppôts de l'industrie et de la finance, ne pensent
qu'à s'enrichir en salissant la planète.
Bien sûr, les générations passées qui ont
construit nos pays développés n'ont, elles, pas pensé à leurs enfants
lorsqu'elles travaillaient dans les acieries, lorsqu'elles extrayaient le
charbon, lorsqu'elles développaient les transports, lorsque l'agriculture
intensive mettait fin aux famines, lorsque la médecine et la science
permettaient de doubler l'espérance de vie, lorsque le développement des
techniques de communication et de traitement de l'information révolutionnaient
les échanges humains à l'échelle de la planète.
Entre 1950 et 2004 l'espérance de vie des
français a rallongé de 12 ans, la mortalité infantile a diminué de 52 à 4 pour
1000, et dans le même temps les dépenses d'alimentation sont passées de 30% à
14% du budget moyen des ménages. C'est la médecine chimique et l'agriculture
intensive moderne qui ont permis ces résultats de masse dont les pays pauvres
ont tant besoin.
Cette négation du progrès engendré par l'ère
industrielle est une des composantes du révisionnisme historique des
écologistes. Leur arrogance à se présenter comme les sauveurs de la planète
alors qu'ils ne font qu'en freiner le développement pour protéger leurs
intérêts petits bourgeois est une insulte aux générations ouvrières, aux
scientifiques, aux paysans qui ont construit notre monde avec leur sueur, leur
intelligence, leurs luttes sociales et leur soif de progrès.