Le projet de taxation des
très hauts revenus semble faire consensus. Il démontre, une fois de plus,
l'unicité de vue et de réaction d'une classe politique tristement prévisible.
Alors que l'opposition est prise de court, l'UMP et le Centre, initiateurs de
la mesure, voient même certains riches leur apporter leur soutien.
Si nous ne contestons pas l'opportunité d'un débat sur les écarts de revenus et
sur les difficultés que rencontrent une part croissante de nos concitoyens,
nous refusons en revanche fermement la logique socialiste-dirigiste qui prévaut
dans les partis de gouvernement. Dans une société ouverte, il existe bien
d'autres moyens de répartition et de circulation des richesses que la
sempiternelle redistribution coercitive par l'impôt qui a largement prouvé son
inefficacité.