Une fois n'est pas coutume, TF1 rappelait fort intelligemment au 20
heures de lundi que depuis 1981, les prix de l'essence ont largement
baissé.
Appliquant la méthode Fourastié, du nom du
célèbre économiste, TF1 a (brièvement) publié sous forme du tableau ci-dessus
le prix réel du litre d'essence, non pas en euros ou en francs
constants, mais dans la seule valeur concrète qui permet de le mesurer, c'est à
dire en heures de salaires nécessaires pour se le payer.
- Combien de litre d'essence pouvait-on obtenir en travaillant une heure en
1981 ?
- Combien de litre d'essence peut-on obtenir en travaillant une heure
aujourd'hui ?
ou à l'inverse :
- Combien de temps fallait-il travailler en 1981 pour se payer un litre
d'essence ? (quel était le "coût horaire" de l'essence).
- Combien de temps faut-il travailler aujourd'hui pour se payer ce même litre
d'essence ? (quel est le "coût horaire" de l'essence).
(3)
Cannabis et Constitution
A quelques jours de la fête du 18 joint qui aura lieu un peu partout en France pour demander une autre politique en matière de cannabis, il n'est pas inutile d'examiner, à la lumière des principes de base de notre Constitution, la politique de prohibition mise en place par le pouvoir socialo-gaulliste.
La très libérale déclaration des droits de l'homme de 1789 figure dans le préambule de la Constitution. Aucune loi ni disposition de notre arsenal législatif ne peut déroger aux principes énoncés par ses 17 articles.
Rappelons-en quelques uns :
La dictature des protectionnistes
Les unes de Marianne se suivent et se ressemblent. Mauvaise foi érigée en système, mise en page criarde calquée sur la presse people,.le lobby de la gauche ultra-étatiste s'est trouvé un style qui lui va bien.
La ligne éditoriale de cette gauche réactionnaire est claire :
- ne céder sur aucun des privilèges acquis.
- maintenir et étendre les monopoles d'Etat dans tous les domaines : syndicats,
éducation, transports, santé, assurance.
- enfin et surtout, mettre toutes les catastrophes provoquées par
l'ultra-étatisme.sur le dos d'un soi-disant libéralisme.
Lorsque toutes les recettes que l'on préconise sont déjà en place, il faut bien
s'inventer un ennemi si l'on veut continuer à manipuler la foule.
Dans ce numéro la rédaction de Marianne s'en prend aux "spéculateurs" et aux "marchés financiers", traditionnels boucs émissaires que la gauche étatiste partage sereinement avec l'extrême droite.
Il n'est pas vain de démonter ses arguments :