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Désormais, on n'a donc plus le choix qu'entre plusieurs
types de droite :
- L'extrême droite, dont l'hostilité à l'Amérique, à la mondialisation, à
Israël, le flirt avec l'islamisme et l'amour de l'authenticité locale
fournissent un certain nombre de points communs avec l'extrême gauche.
- La droite au pouvoir, inutile de s'étendre puisqu'il suffit d'ouvrir la télé,
la radio ou un journal pour entendre sa voix à tout moment.
- La droite modérée, ou gentille, incarnée par le PS royalisé.
- Et enfin l'extrême gauche, que son obsession antilibérale autorise de plein
droit à figurer dans le cortège de la droite.
Car, et l'on est fatigué de le rappeler, la gauche est libérale. C'est son
identité. C'est à ça qu'on la reconnaît. Dire
que Sarkozy est un libéral, alors qu'il surpeuple les prisons, qu'il a voté
contre le Packs, qu'il instaure des peines-planchers et des boucliers fiscaux
qui ne libèrent que ceux qui sont les plus libres et qui emprisonnent les
autres dans le crédit, est un non-sens. Il faut
absolument récupérer ce mot de libéral, que la gauche s'est fait voler par la
droite. Parler d'une gauche antilibérale, c'est
aussi con que de dire que l'eau bout à zéro degré, ou qu'elle gèle à
cent.
Car c'est à partir de ce mot que l'on peut commencer à tracer la frontière qui
sépare et séparera toujours la droite et la gauche. Cette différenciation dont
nous sommes veufs, qui manque si cruellement au débat politique d'aujourd'hui,
cette incompatibilité qui a laissé la place à un vide intellectuel sidéral et
sidérant, elles partent précisément de là, du libéralisme, que la droite, en
trente ans, a laissé dans un état où l'on ne voudrait pas voir les toilettes de
son pire ennemi.
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Le mildiou vient de donner une cruelle leçon aux producteurs bio.
Le temps chaud puis humide du début de saison a favorisé l'apparition de ce
champignon ravageur sur les vignes, et chez les maraîchers. Impossible de
traiter efficacement les récoltes avec les produits autorisés par la guilde
bio. La bouillie bordelaise (sulfate de cuivre micronisé) qui est utilisée en
agriculture bio est trop facilement lessivée par les pluies et ne possède tout
au plus que des propriétés préventives.
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La première révolution française, la révolution libérale ne cherchait pas à
obtenir une amélioration du sort du peuple par le partage des richesses. Les
libéraux du XVIIIe et du XIXe siècle avaient bien compris que c'était par
l'abolition des privilèges, des rentes, des corporations fermées et réservées
que l'on pouvait améliorer le sort des plus démunis.
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