Libéralisme, socialisme, l’origine idéologique de la division

La division entre libéraux et socialistes

On peut voir la division entre libéraux et socialistes comme une variation des moyens politiques pour atteindre un même idéal, celui des lumières (1), mais il me semble important de souligner qu’il y a une origine idéologique fondamentale dans la scission de ces deux mouvements.

Rappelons tout d’abord que cette division, même si elle trouve ses germes dans les philosophes des lumières eux-mêmes, - il est difficile de concilier les points de vue de Rousseau et de Hobbes - est apparue politiquement presque à la fin du XIXe siècle.

(1) Voir à ce sujet l’article de Johnathan Razorback, Le libéralisme, le socialisme, et l’héritage divisé des Lumières, paru dans Contrepoints le 22 août 2021.

Les premiers socialistes à entrer à l’assemblée en France le font à titre individuel, sans appareil ni parti, et tard dans le siècle. Au XIXe siècle en France, être de gauche c’est être libéral ou républicain, les libéraux étant considérés plus à gauche que ces derniers.
C’est donc à partir de la gauche libérale que s’est formée la gauche socialiste. Les socialistes ont peu à peu remplacé les libéraux à l’assemblée et de nombreux libéraux sont devenus socialistes. Il faut également noter que les idées socialistes de l’époque, celles de Jaurès ou de Proudhon par exemple présentaient de nombreuses similitudes avec le libéralisme.
La conversion de socialistes au libéralisme, très marginale, est apparue bien plus tard au XXe siècle et ne concerne qu’une poignée d’individus, philosophes ou politologues éloignés du pouvoir. Il n’y a toujours pas à ce jour de conversion significative de socialistes proches du pouvoir vers le libéralisme, tant s’en faut.

La notion de Nature Humaine au centre de la pensée libérale

Ceci rappelé, le point de séparation fondamental entre le socialisme et le libéralisme est la notion de Nature Humaine qui est au centre de la pensée libérale et que le socialisme, dans toutes ses formes jusqu’à aujourd’hui, n’a cessé de nier. La philosophie libérale considère l’Homme comme un individu et lui prête une Nature dont l’organisation de la société et les lois doivent tenir compte. La propriété, en tant que droit inhérent à la nature profonde de l’Homme, est au centre de ce concept.
Le socialisme quant à lui considère que la Nature Humaine ; au sens d’un déterminisme comportemental, même partiel, n’existe pas. L’esprit et la pensée peuvent tout, donc les corps humains et sociaux doivent pouvoir être modelés pour atteindre un idéal de société. Dans la doctrine socialiste, les comportements humains sont uniquement le produit des circonstances, c’est à dire de l’histoire, de l’éducation et de l’environnement.
Au contraire, dans la philosophie libérale, admirablement synthétisée par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, existe un « droit naturel » qui correspond à la meilleure organisation sociale possible, tenant compte de la nature profonde de l’Homme : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. » nous dit son article 2.
Pour les penseurs libéraux la Nature Humaine est invariante à l’échelle de l’histoire tandis que pour la pensée marxiste, phare du socialisme : « Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. » (K. Marx).

Cette différence fondamentale d’interprétation des capacités et du fonctionnement de l’être humain est née à une époque où la science était incapable de trancher sur le sujet. La notion de droit naturel, donc de Nature Humaine, exprimée par la DDH de 89 résulte d’une intuition philosophique plutôt que d’une mesure vérifiable des comportements humains à travers les époques et les civilisations. L’idée novatrice du libéralisme consiste à admettre que le droit naturel se base sur la nature des individus et sur un principe isonomique d’égalité, alors que le droit naturel antique recherchait  la "nature" de l'organisation sociale prise dans son ensemble, c’est à dire l’harmonie d’une cité, dans laquelle les individus peuvent parfaitement ne pas être égaux en droit.

La science marxiste opposée à la Nature Humaine

A l’inverse, le marxisme se présente dans la deuxième moitié du XIXe siècle comme une science qui offre une explication sur la nature des cultures humaines, sur les rapports de domination entre classes, et sur la formation des connaissances et jugements humains. De surcroît le marxisme offre aux intellectuels un champ des possibles politiques sans commune mesure avec celui du libéralisme. L’idée que tout ce qui relève du mental : goûts, attirances et répulsions, domination et soumission, sont des constructions culturelles, amène instantanément son corollaire, à savoir que ce qui a été construit par l’habitude et par l’intérêt peut être déconstruit et reconstruit.
Dans cette façon de voir l’être humain, le cerveau est une espèce de vaste réservoir entièrement malléable, ce que Steven Pinker appelle une « ardoise vierge » (2).

Pour les socialistes et les marxistes, l’être humain se distingue totalement des autres animaux. L’Homme n’a pas d’instinct égoïste, pas de violence innée, pas d’instinct de dominance, pas de biais cognitifs, pas de canevas du langage et de représentation du monde originels, pas de tendance à hiérarchiser ses alliances, etc.
De la publication de l’Origine des espèces en 1859, les socialistes ne retiennent finalement que la contradiction de la parole biblique : plus besoin de Dieu pour expliquer la création des être vivants ; et la rationalité triomphante : le cerveau humain donne une explication à tout, y compris à sa propre création.
Ils y trouveront aussi la taxonomie des races, évidence scientifique de l’époque, qui n’est pas incompatible avec la théorie de l’ardoise vierge. En effet, si certaines races ont des capacités moins importantes que d’autres, cela tient essentiellement, selon cette science, à leur volume crânien et à leur stature. Pour le reste, croyant plus aux bienfaits de l’éducation et de l’interventionnisme que leurs homologues libéraux, les socialistes allaient être nettement plus colonialistes qu’eux, ce qui fera s’écrier à Jules Ferry en 1885 : « Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. ».
En adhérant à la théorie de l’ardoise vierge, les socialistes et les communistes rejoignaient ainsi curieusement la conception religieuse d’un être humain doté de capacités sans lien avec les autres créatures terrestres, c’est à dire capable de modifier sa propre nature une fois affranchi de ses déterminations culturelles. « L’histoire toute entière n'est qu'une transformation de la nature humaine. » (K Marx).

Les tristes perspectives libérales face au socialisme montant

A côté de cela les perspectives offertes par le libéralisme : il y a une Nature Humaine et il faut composer avec, sont bien peu enthousiasmantes. « On peut modifier l'action de l'homme dans une certaine mesure, on ne saurait changer la nature humaine. » disait Abraham Lincoln. Et bien plus tard Soljenitsyne, constatant le désastre communiste : « La nature humaine, si elle évolue, ce n'est guère plus vite que le profil géologique de la terre. ».
En effet, depuis les physiocrates et Adam Smith, les penseurs et théoriciens libéraux proposent d’utiliser les caractères humains hérités et invariables, pour parvenir à une organisation sociale dans laquelle le partage du travail, la spécialisation et la concurrence permettent de neutraliser ses manifestations les plus apparemment égoïstes, violentes ou dominatrices.
Les libéraux et républicains de XIXe siècle sont eux aussi progressistes, comme les socialistes, mais de façon beaucoup plus prudente. Ils considèrent que la généralisation du droit de propriété privée des moyens de production (donc l’abolition des privilèges) est un excellent moyen de générer de la richesse et d’élever le niveau des plus démunis. La main invisible ne requiert pas de bienveillance envers autrui, de sagesse, de partage communautaire ou de clairvoyance. Elle s’accommode de la Nature Humaine et l’utilise pour obtenir une société plus prospère et plus juste pour tous. La philosophie libérale sera largement développée et théorisée tout au long des XIXe et XXe siècle, l’école libérale française, n’étant pas en reste dans ce vaste mouvement.

Qui avait raison ?

Alors, on peut se demander avec le recul du temps et les progrès de la science : qui avait raison entre les socialistes et les libéraux ? Un ouvrage (assez fondamental pour qui prétend réfléchir au devenir des sociétés humaines) répond à cette question. Déjà cité plus haut, The blank slate, de Steven Pinker (Titre français : Comprendre la nature humaine, Odile Jacob 2005) expose de nombreux résultats de travaux obéissant à la méthode scientifique. Il se présente comme une somme de connaissances dans les domaines des neurosciences, de l’anthropologie, du cognitivisme, de la sociobiologie, de la génétique du comportement, de la biologie évolutionniste.
Le résultat de tout cela confirme qu’il y a bien une Nature Humaine, c’est à dire que l’inné intervient dans la formation des capacités et de l’entendement humain. Le cerveau humain n’est absolument pas une ardoise vierge, il est en quelque sorte « précablé » par la génétique de telle sorte que l’environnement puisse interagir avec lui d’une certaine manière, la plus efficace possible au regard des lois de l’évolution. Ceci ne veut pas dire que l’environnement n’a pas de rôle, ni même qu’il n’a pas un rôle important dans la constitution d’un individu. Nature et culture sont bien les deux composants de la psyché humaine.
Quand on y réfléchit ces constatations ne sont pas étonnantes ; tous les thèmes littéraires depuis l’antiquité font état d’une Nature Humaine invariante (désespérément pour certains de ses contempteurs). Les traits du comportement humain -  jalousie, amour, trahison, népotisme, morale, agressivité, fierté, envie, aveuglement – sont depuis toujours, le sujet et l’objet de tous les écrits et drames classiques. Mais pour les partisans de l’ardoise vierge cela ne constituait pas une preuve en soi puisque la culture aurait pu avoir transmis ces thèmes tout au long de l’histoire. Par contre la similitude des thèmes constitutifs de la tragi-comédie humaine dans toutes les civilisations constituait déjà un fort faisceau de présomptions contre la théorie de l’ardoise vierge avant que la science ne tranche sur le sujet.
Car d’un point de vue scientifique, aujourd’hui, les preuves objectives de l’existence d’une Nature Humaine et de la transmissibilité des traits du comportement humain sont écrasantes. Il n’ y a aucun doute, les libéraux du XIXe siècle avaient raison et Marx s’est complètement fourvoyé. Comme le dira laconiquement E. O. Wilson, fondateur de la sociobiologie et spécialiste mondial des fourmis à propos du marxisme : « Merveilleuse théorie. Mauvaise espèce. ».

Dernières batailles médiatiques des partisans de l’ardoise vierge

Le débat est-il clos pour autant ? Loin de là ! Les partisans de l’ardoise vierge ne désarment pas, même placés face au large consensus scientifique sur le sujet. « Selon l’idéologie relativiste qui prévaut dans une grande partie du monde universitaire actuel, la réalité est socialement construite au moyen du langage, des stéréotypes, et des images que présentent les médias » (Steven Pinker).
Les grands mouvements relativistes : constructivisme, postmodernisme, déconstructivisme, considèrent que l’individu est entièrement déterminé par sa culture et qu’il est du devoir des intellectuels éclairés de le libérer de ses chaînes, c’est à dire de l’idéologie dominante.
Plus récemment le « wokisme » considère que l’appartenance ethnique ou le genre sont de pures constructions sociales sans lien avec une réalité qui n’existe pas puisqu’elle est toujours « socialement construite » par le pouvoir capitaliste, blanc, et masculin.

La controverse ne faiblit donc pas, mais on peut noter que les positions du camp de l’ardoise vierge deviennent de plus en plus caricaturales et difficiles à tenir. Alors que la pensée marxienne avait construit sa théorie sur une science, le carré dur de l’ardoise vierge doit aujourd’hui nier les données scientifiques et radicaliser ses positions pour exister médiatiquement.

(2) L'expression "blank slate" a été traduite dans la version française par "table rase". Nous préférons la formule originale de l'auteur "ardoise vierge". A noter que d'autres choix de traduction posent problème, notamment la classique erreur de traduction de "liberal" par libéral qui obscurcit considérablement le chapitre sur la politique pour un public non averti.

Toujours aucun entrepreneur au Panthéon

Lettre ouverte au Président de la République.

Monsieur le Président,

Le Panthéon, temple républicain de la mémoire nationale, honore des hommes et femmes politiques, des militaires, des savants, des écrivains, des résistants. Mais il n’honore pas les entrepreneurs, ces bâtisseurs qui, par leurs innovations, leurs industries et leurs visions, ont façonné la France moderne et contribué à son rayonnement mondial.
Le 9 octobre prochain, Robert Badinter (1928 - 2024), avocat, homme politique, entrera au Panthéon. Le 16 juin 2026, c’est Marc Bloch (1886 -1944) historien, résistant, qui lui succédera.
A ce jour aucun entrepreneur n’a jamais été admis ni même proposé à cette reconnaissance de la nation.

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Non, Israël ne commet pas de génocide à Gaza

Traduction d'un article de Bret Stephens, chroniqueur d'opinion. Article paru dans le NY Times le 22 juillet 2025.

https://www.nytimes.com/2025/07/22/opinion/no-israel-is-not-committing-genocide-in-gaza.html
Cela peut paraître dur à dire, mais l'accusation selon laquelle Israël commet un génocide à Gaza présente une contradiction flagrante. En effet, si les intentions et les actions du gouvernement israélien sont véritablement génocidaires – s'il est si malveillant qu'il est déterminé à anéantir les Gazaouis – pourquoi n'a-t-il pas été plus méthodique et beaucoup plus meurtrier ? Pourquoi ne pas avoir, disons, fait des centaines de milliers de morts, au lieu des près de 60 000 que le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas et qui ne fait pas de distinction entre les morts de combattants et de civils, a cité jusqu'à présent après près de deux ans de guerre ?

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Peut-on convaincre les progressistes que la génétique compte ?

Voici un remarquable et long article de Gideon Lewis-Kraus sur la généticienne du comportement Kathryn Paige Harden. L’article est initialement paru dans le magazine « The new Yorker ».
Comptez 37 minutes de lecture. Le sujet est complexe, hautement passionnel et constituera à l’avenir un champ de bataille idéologique dont on ne mesure pas encore l’importance.
L’article est sorti en septembre 2021 quelques semaines avant la publication du livre de Kathryn Paige Harden : The Genetic Lottery: Why DNA Matters for Social Equality. Cet ouvrage est disponible depuis avril 2023 en français sous le titre : La Loterie génétique - Comment les découvertes en génétique peuvent être un outil de justice sociale.

Kathryn Paige Harden est une jeune généticienne particulièrement douée qui s’est fixée pour tâche de montrer que la génétique peut avoir une influence significative sur les traits de caractère et sur les résultats des individus. Rien de bien nouveau me direz vous, il y a toujours eu des scientifiques pour défendre ce point de vue. Sauf que politiquement, Kathryn Paige Harden est « de gauche » entendez « liberal » au sens États-unien, et qu’elle s’est fixée pour tâche de réhabiliter ces notions sans abandonner son positionnement politique.

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Réchauffement climatique, l’allocation CO2 au secours du capitalisme

Le dirigisme comme réponse au consensus climatique

Le consensus scientifique sur un réchauffement climatique d'origine anthropique est établi. Il peut bien entendu être remis en cause par des publications scientifiques divergentes du consensus actuel, mais en l'état actuel des connaissances, la plupart des gouvernements ont décidé de prendre des mesures pour réduire les émissions de CO2, de méthane et de tous les gaz à effet de serre.
Les formes prises par ces mesures sont volontaristes et dirigistes. Il s'agit de produire de l'énergie décarbonée en incitant les producteurs à se tourner vers l'éolien, le solaire, ou de relancer une filière nucléaire, la moins carbonée des énergies.

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L'affaire du barbecue - décryptage

Dans ce que l'on peut dorénavant appeler "l'affaire du barbecue", Sandrine Rousseau a continuellement changé le sujet de ses attaques et de ses auto satisfactions sans que ses contradicteurs s'en aperçoivent. Ce billet vise à décrypter et à analyser la méthode Rousseau et sa relation avec le mouvement woke.
Sandrine Rousseau est une woke, une "éveillée". Elle appartient à une famille politique qui considère que les enjeux de pouvoir peuvent et doivent contraindre le savoir.
Il n'existe aucune réalité objective pour les woke, seulement des rapports de domination entre groupes humains, qu'ils se se sont fixés pour but de dénoncer. Ce fond "philosophique" est perceptible dans toutes les interventions polémiques de Sandrine Rousseau. Elle ne suit jamais un fil directeur, ne cherche jamais à raisonner, mais change continuellement de sujet pour provoquer les réactions négatives de ses adversaires politiques qui vont de la droite à la gauche progressiste héritière des lumières. C'est ce que le postmodernisme appelait le "brouillage des frontières". C'est une technique à part entière qui consiste à rester dans la provocation et dans l'attaque plutôt que dans la recherche d'un consensus et de solutions. On a très bien pu mesurer cette technique avec "l'affaire" du barbecue.

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De l’esprit de conquête - Benjamin Constant - 1814

De l’esprit de conquête et de l’usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne

Extraits du texte écrit par Benjamin Constant en Allemagne, en 1813, un an avant l’abdication de Napoléon

Toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant existé ne saurait être que fortuite

Première partie : De l’esprit de conquête

CHAPITRE II

[…]
Nous sommes arrivés à l'époque du commerce, époque qui doit nécessairement remplacer celle de la guerre, comme celle de la guerre a du nécessairement la précéder. La guerre et le commerce ne sont que deux moyens différents d'arriver au même but, celui de posséder ce que l'on désire. Le commerce n'est autre chose qu'un hommage rendu à la force du possesseur par l'aspirant à la possession. C'est une tentative pour obtenir de gré à gré ce qu'on n'espère plus conquérir par la violence. Un homme qui serait toujours le plus fort n'aurait jamais l'idée du commerce. C'est l'expérience qui, en lui prouvant que la guerre, c'est-à-dire l'emploi de sa force contre la force d'autrui, est exposée à diverses résistances et à divers échecs, le porte à recourir au commerce, c'est-à-dire, à un moyen plus doux et plus sûr d'engager l'intérêt des autres à consentir à ce qui convient à son intérêt.

 

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Le trilemme du Covid 19

Première phase de la pandémie, le dilemme du confinement

 

L’épisode du Covid 19 nous donne l’occasion d’une réflexion sur les règles d’attribution et de conservation de la propriété, mises à mal par de prétendus partisans de la liberté.

Attraper le Covid 19 et risquer d’en mourir ou d’avoir des séquelles dont on ne connaît encore ni la portée ni la durée est évidemment une atteinte à notre propriété.
Rappelons que pour la philosophie libérale les quatre droits de l’homme : liberté, propriété, sûreté et résistance à l’oppression sont en fait quatre expressions du droit de propriété et du cadre de son exercice. On est propriétaire de son corps donc toute atteinte à notre intégrité corporelle ou à nos biens, si elle provient d’autres hommes, est contraire à nos « droits naturels ».

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Oui, certains vaccins COVID font appel au génie génétique. Admettons-le

https://www.gaucheliberale.org/public/images/.research-5297028_640_m.jpg

Titre original : Yes, some COVID vaccines use genetic engineering. Get over it.

Par Mark Lynas,

Paru sur le site de Cornell Alliance for Science.

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Nous avons tous subi les théories conspirationnistes sur le COVID-19. Aujourd'hui une nouvelle vague de même nature est en train de se former à propos des vaccins COVID - et de se propager de manière aussi virulente que la pandémie qu'ils sont censés contrôler.
Même si les instances de santé publique ont tendance à se montrer rassurantes sur certaines des appréhensions les plus raisonnables - oui, les vaccins ont été développés incroyablement rapidement et des effets secondaires à court terme peuvent se produire - ce billet se propose d’aborder le sujet sous un autre angle.

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